samedi 6 octobre 2012

Effet de L’héroïne


L’héroïne, diamorphine ou diacétylmorphine, est un opioïde obtenu par acétylation de la morphine, le principal alcaloïde issu du pavot à opium.
Elle est utilisée à des fins médicales, mais surtout de manière illégale dans des cadres d'utilisations récréatives. La tolérance à l'héroïne est importante, et son usage chronique entraîne une très forte dépendance physique (syndrome de sevrage).
L'héroïne est une substance contrôlée au niveau international. Elle figure sur les tableaux I et IV de la Convention unique sur les stupéfiants.
 Habitudes de consommation

L’héroïne se présente sous forme de poudre brune, rarement blanche. Elle est coupée de manière variable (souvent 90 % à 95 %4) parfois avec d’autres produits psychoactifs (cocaïne par exemple) ou non, voire toxiques (caféine pour 86 % des échantillons, paracétamol pour 79 %12). La composition comme le degré de pureté sont très variables.

L’héroïne peut se consommer par :

    insufflation (sniff)
    injection intraveineuse, l’effet apparaît en moins d’une minute et s’estompe au bout de 3 à 5 heures13 ;
    inhalation (fumée ou prisée), l’effet analgésique est alors dominant13 lors des premières prises. Rapidement l’effet psycho actif « apaisant » reste seul recherché.

On parle de « chasser le dragon » ou « faire un alu » : méthode consistant à inhaler les vapeurs d’héroïne, chauffée la plupart du temps sur une feuille d’aluminium par le dessous.


L’injection présente des risques accrus de surdose ou d’infections locales ou systémiques graves. L’héroïne a longtemps été associée à l’injection intraveineuse du fait des ravages sanitaires qu’avait provoqué ce mode de consommation dans les années 1970. L'utilisation des traitements de substitutions comme le Subutex® (buprénorphine) et la méthadone et les campagnes de prévention et d’information sur cet usage qui permettait la transmission d’un certain nombre d’infections via les échanges de seringues (sida, hépatites B et C), ont fait considérablement baisser ce mode de consommation, au point qu’il est considéré comme minoritaire dans les pays occidentaux14.

Si les risques de transmission infectieuse sont considérablement réduits par la consommation en inhalation prisée, ils restent présents du fait de l’échange des pailles qui transportent le même type d’infections, la tuberculose en plus.

L’héroïne peut être consommée en « descente » de la cocaïne (c’est-à-dire après) pour atténuer les effets angoissants de la diminution de ce produit dans l’organisme ; et parfois en « speed-ball » (cocaïne avec héroïne) afin de compenser les effets dépresseurs de l’héroïne par les effets stimulants de la cocaïne
 Effets et conséquences

Du fait de leur structure moléculaire relativement proche des endorphines produites par l’organisme, les métabolites de la substance vont se lier au récepteur opiacé-µ. Par ressemblance, les opiacés vont donc se substituer aux endorphines dans les récepteurs, entraînant une euphorie, une analgésie et des effets anxiolytiques.

L’utilisation répétée de la diacétylmorphine aboutit à un certain nombre de changements physiologiques, y compris une diminution des récepteurs opiacés disponibles.

4 à 24 h après la dernière prise de diacétylmorphine les récepteurs sont toujours occupés par les opiacés, mais les effets de la substance perdent en intensité. Les récepteurs ne sont alors plus disponibles pour lier les endorphines, ce qui entraîne des conséquences graves et des effets inverses de ceux recherchés. C’est ce processus qui est responsable de l’accoutumance et de la dépendance physique, où le corps ayant réduit sa production d’endorphines présente des symptômes physiques de manque de cette substance, appelé le syndrome de sevrage aux opiacés. Ce syndrome entraîne des symptômes extrêmement inconfortables, comme la douleur, l’anxiété, l’insomnie et des spasmes musculaires.

Du fait, de son fort caractère analgésique, elle peut masquer les douleurs dues aux infections.

En cas de surdose, l’héroïne peut entraîner la mort par dépression respiratoire. Le surdosage étant généralement accidentel et imputé à une dose trop concentrée9.
Effets psychiques

    flash, relaxation, apaisement13;
    euphorie13;
    extase;
    sensation d'éloignement et d'évasion face au monde réel[réf. nécessaire];
    apaisement de l'angoisse (anxiolytique).

Effets somatiques

    réchauffement ;
    analgésie ;
    myosis ;
    bradycardie ;
    Hypotension artérielle ;
    diminution de la libido.

Ces effets sont suivis d’un état de somnolence.
Effets à court terme

    problèmes gastro-intestinaux13 ;
    ralentissement du rythme cardiaque ;
    baisse de l’amplitude respiratoire13 ;
    contractions importantes de la pupille (myosis)9 ;
    action antitussive9 ;
    hypothermie ;
    démangeaisons.

Effets à moyen terme

    baisse de l’appétit pouvant entraîner des carences alimentaires voire des problèmes buccodentaires13 ;
    constipation13 et difficultés à uriner ;
    insomnies ;
    interruption des menstruations chez la femme ;
    courbatures.

Effets à long terme

    forte dépendance physique et psychique13 ;
    accoutumance acquise aux opiacés ;
    infections opportunistes du fait de l’état d’affaiblissement général13 ;
    trouble de l'humeur ;
    troubles anxieux ;
    apathie ;
    problèmes cutanés ;
    problèmes dentaires ;
    repli sur soi, isolement.

Dépendance

L’héroïne entraîne une forte accoutumance.

L’arrêt brutal d’héroïne peut provoquer un syndrome de sevrage autrement appelé manque.

La dépendance à l’héroïne peut, de nos jours, être traitée par des médicaments de substitution : méthadone ou buprénorphine (Subutex). Ces substituts sont des opioïdes synthétiques. Ils ralentissent l’apparition des symptômes de sevrage, les repoussant sans pour autant les supprimer. Les effets euphoriques de ces substances sont moindres et leur demi-vie (durée d’action) est plus grande que celle de l’héroïne, permettant ainsi une prise quotidienne unique. La substitution permet également de couper les patients toxicomanes du milieu de la drogue.

La finalité étant le sevrage définitif à court ou long terme en baissant les doses afin d’atténuer graduellement les symptômes de manque.

La prise d’héroïne par voie intraveineuse est considérée comme un mode d’administration addictogène : cela induit une alternance cyclique entre un effet euphorisant rapide et intense, et un état de manque.

L’addiction à l’héroïne est décrite par un processus en trois étapes16 :

    La lune de miel : L’usager consomme pour le plaisir. Sa consommation est considérée comme contrôlée. Une tolérance s’installe ainsi qu’une dépendance psychique.
    La gestion du manque : La dépendance physique apparaît. L’usager consomme pour éviter l’état de manque. Il développe souvent une polyconsommation de gestion du manque (consommation de benzodiazépines, alcool, etc.).
    La galère : Le manque est omniprésent. La dépendance est majeure avec des comportements de perte de contrôle. L’héroïnomane sera alors capable de tout pour financer sa consommation.
 Traitements de l’héroïnomanie
Articles détaillés : addiction, toxicomanie et sevrage (toxicologie).

Le traitement de la dépendance à l’héroïne est long et vise à obtenir l’abstinence. Il nécessite souvent une aide extérieure16.

La première phase de ce traitement passe par un sevrage où un traitement médical aide l’usager à supporter les symptômes du manque. Pour ce faire les usagers passent soit par un sevrage médicamenteux (mélange de différents médicaments visant à réduire les symptômes du manque) qui est proposé à ceux qui sont le moins "accros" à la substance et qui de ce fait durera moins longtemps, soit par un sevrage au subutex proposé à ceux qui ont eu un parcours plus long dans le cheminement de la toxicomanie, le produit de substitution est délivré par n'importe quel médecin, ce qui entraîne des dérives tel que le trafic de ce produit au marché noir.

Enfin il y a le traitement à la méthadone, produit de substitution beaucoup plus dur à se procurer que le subutex, car très contrôlée et difficile à obtenir. Pour suivre un traitement à la méthadone il faut obligatoirement passer par un centre spécialisé où l'usager devra suivre une procédure stricte passant par différents rendez-vous (en général avec un médecin, un psychologue, et un travailleur social) visant à établir le degré de sa dépendance et à mettre en place son traitement. En général les sevrages à la méthadone sont les plus longs, cela peut aller de quelques mois à quelques années, du fait de la puissante addiction due au produit. Il faut savoir que le manque physique de l'héroïne ne dure pas plus d'une semaine, celui du subutex le double et pour la méthadone il faut compter un mois voir deux.

Cette aide extérieure peut se manifester de différentes façons obligation de soins, début de prise en charge sanitaire via une structure de premier plan type site d’injection supervisée, mise en place d’un traitement de substitution, hospitalisation en cure de désintoxication voire post-cure.

Effet de L’héroïne


L’héroïne, diamorphine ou diacétylmorphine, est un opioïde obtenu par acétylation de la morphine, le principal alcaloïde issu du pavot à opium.
Elle est utilisée à des fins médicales, mais surtout de manière illégale dans des cadres d'utilisations récréatives. La tolérance à l'héroïne est importante, et son usage chronique entraîne une très forte dépendance physique (syndrome de sevrage).
L'héroïne est une substance contrôlée au niveau international. Elle figure sur les tableaux I et IV de la Convention unique sur les stupéfiants.
 Habitudes de consommation

L’héroïne se présente sous forme de poudre brune, rarement blanche. Elle est coupée de manière variable (souvent 90 % à 95 %4) parfois avec d’autres produits psychoactifs (cocaïne par exemple) ou non, voire toxiques (caféine pour 86 % des échantillons, paracétamol pour 79 %12). La composition comme le degré de pureté sont très variables.

L’héroïne peut se consommer par :

    insufflation (sniff)
    injection intraveineuse, l’effet apparaît en moins d’une minute et s’estompe au bout de 3 à 5 heures13 ;
    inhalation (fumée ou prisée), l’effet analgésique est alors dominant13 lors des premières prises. Rapidement l’effet psycho actif « apaisant » reste seul recherché.

On parle de « chasser le dragon » ou « faire un alu » : méthode consistant à inhaler les vapeurs d’héroïne, chauffée la plupart du temps sur une feuille d’aluminium par le dessous.


L’injection présente des risques accrus de surdose ou d’infections locales ou systémiques graves. L’héroïne a longtemps été associée à l’injection intraveineuse du fait des ravages sanitaires qu’avait provoqué ce mode de consommation dans les années 1970. L'utilisation des traitements de substitutions comme le Subutex® (buprénorphine) et la méthadone et les campagnes de prévention et d’information sur cet usage qui permettait la transmission d’un certain nombre d’infections via les échanges de seringues (sida, hépatites B et C), ont fait considérablement baisser ce mode de consommation, au point qu’il est considéré comme minoritaire dans les pays occidentaux14.

Si les risques de transmission infectieuse sont considérablement réduits par la consommation en inhalation prisée, ils restent présents du fait de l’échange des pailles qui transportent le même type d’infections, la tuberculose en plus.

L’héroïne peut être consommée en « descente » de la cocaïne (c’est-à-dire après) pour atténuer les effets angoissants de la diminution de ce produit dans l’organisme ; et parfois en « speed-ball » (cocaïne avec héroïne) afin de compenser les effets dépresseurs de l’héroïne par les effets stimulants de la cocaïne
 Effets et conséquences

Du fait de leur structure moléculaire relativement proche des endorphines produites par l’organisme, les métabolites de la substance vont se lier au récepteur opiacé-µ. Par ressemblance, les opiacés vont donc se substituer aux endorphines dans les récepteurs, entraînant une euphorie, une analgésie et des effets anxiolytiques.

L’utilisation répétée de la diacétylmorphine aboutit à un certain nombre de changements physiologiques, y compris une diminution des récepteurs opiacés disponibles.

4 à 24 h après la dernière prise de diacétylmorphine les récepteurs sont toujours occupés par les opiacés, mais les effets de la substance perdent en intensité. Les récepteurs ne sont alors plus disponibles pour lier les endorphines, ce qui entraîne des conséquences graves et des effets inverses de ceux recherchés. C’est ce processus qui est responsable de l’accoutumance et de la dépendance physique, où le corps ayant réduit sa production d’endorphines présente des symptômes physiques de manque de cette substance, appelé le syndrome de sevrage aux opiacés. Ce syndrome entraîne des symptômes extrêmement inconfortables, comme la douleur, l’anxiété, l’insomnie et des spasmes musculaires.

Du fait, de son fort caractère analgésique, elle peut masquer les douleurs dues aux infections.

En cas de surdose, l’héroïne peut entraîner la mort par dépression respiratoire. Le surdosage étant généralement accidentel et imputé à une dose trop concentrée9.
Effets psychiques

    flash, relaxation, apaisement13;
    euphorie13;
    extase;
    sensation d'éloignement et d'évasion face au monde réel[réf. nécessaire];
    apaisement de l'angoisse (anxiolytique).

Effets somatiques

    réchauffement ;
    analgésie ;
    myosis ;
    bradycardie ;
    Hypotension artérielle ;
    diminution de la libido.

Ces effets sont suivis d’un état de somnolence.
Effets à court terme

    problèmes gastro-intestinaux13 ;
    ralentissement du rythme cardiaque ;
    baisse de l’amplitude respiratoire13 ;
    contractions importantes de la pupille (myosis)9 ;
    action antitussive9 ;
    hypothermie ;
    démangeaisons.

Effets à moyen terme

    baisse de l’appétit pouvant entraîner des carences alimentaires voire des problèmes buccodentaires13 ;
    constipation13 et difficultés à uriner ;
    insomnies ;
    interruption des menstruations chez la femme ;
    courbatures.

Effets à long terme

    forte dépendance physique et psychique13 ;
    accoutumance acquise aux opiacés ;
    infections opportunistes du fait de l’état d’affaiblissement général13 ;
    trouble de l'humeur ;
    troubles anxieux ;
    apathie ;
    problèmes cutanés ;
    problèmes dentaires ;
    repli sur soi, isolement.

Dépendance

L’héroïne entraîne une forte accoutumance.

L’arrêt brutal d’héroïne peut provoquer un syndrome de sevrage autrement appelé manque.

La dépendance à l’héroïne peut, de nos jours, être traitée par des médicaments de substitution : méthadone ou buprénorphine (Subutex). Ces substituts sont des opioïdes synthétiques. Ils ralentissent l’apparition des symptômes de sevrage, les repoussant sans pour autant les supprimer. Les effets euphoriques de ces substances sont moindres et leur demi-vie (durée d’action) est plus grande que celle de l’héroïne, permettant ainsi une prise quotidienne unique. La substitution permet également de couper les patients toxicomanes du milieu de la drogue.

La finalité étant le sevrage définitif à court ou long terme en baissant les doses afin d’atténuer graduellement les symptômes de manque.

La prise d’héroïne par voie intraveineuse est considérée comme un mode d’administration addictogène : cela induit une alternance cyclique entre un effet euphorisant rapide et intense, et un état de manque.

L’addiction à l’héroïne est décrite par un processus en trois étapes16 :

    La lune de miel : L’usager consomme pour le plaisir. Sa consommation est considérée comme contrôlée. Une tolérance s’installe ainsi qu’une dépendance psychique.
    La gestion du manque : La dépendance physique apparaît. L’usager consomme pour éviter l’état de manque. Il développe souvent une polyconsommation de gestion du manque (consommation de benzodiazépines, alcool, etc.).
    La galère : Le manque est omniprésent. La dépendance est majeure avec des comportements de perte de contrôle. L’héroïnomane sera alors capable de tout pour financer sa consommation.
 Traitements de l’héroïnomanie
Articles détaillés : addiction, toxicomanie et sevrage (toxicologie).

Le traitement de la dépendance à l’héroïne est long et vise à obtenir l’abstinence. Il nécessite souvent une aide extérieure16.

La première phase de ce traitement passe par un sevrage où un traitement médical aide l’usager à supporter les symptômes du manque. Pour ce faire les usagers passent soit par un sevrage médicamenteux (mélange de différents médicaments visant à réduire les symptômes du manque) qui est proposé à ceux qui sont le moins "accros" à la substance et qui de ce fait durera moins longtemps, soit par un sevrage au subutex proposé à ceux qui ont eu un parcours plus long dans le cheminement de la toxicomanie, le produit de substitution est délivré par n'importe quel médecin, ce qui entraîne des dérives tel que le trafic de ce produit au marché noir.

Enfin il y a le traitement à la méthadone, produit de substitution beaucoup plus dur à se procurer que le subutex, car très contrôlée et difficile à obtenir. Pour suivre un traitement à la méthadone il faut obligatoirement passer par un centre spécialisé où l'usager devra suivre une procédure stricte passant par différents rendez-vous (en général avec un médecin, un psychologue, et un travailleur social) visant à établir le degré de sa dépendance et à mettre en place son traitement. En général les sevrages à la méthadone sont les plus longs, cela peut aller de quelques mois à quelques années, du fait de la puissante addiction due au produit. Il faut savoir que le manque physique de l'héroïne ne dure pas plus d'une semaine, celui du subutex le double et pour la méthadone il faut compter un mois voir deux.

Cette aide extérieure peut se manifester de différentes façons obligation de soins, début de prise en charge sanitaire via une structure de premier plan type site d’injection supervisée, mise en place d’un traitement de substitution, hospitalisation en cure de désintoxication voire post-cure.

Effet de L’héroïne


L’héroïne, diamorphine ou diacétylmorphine, est un opioïde obtenu par acétylation de la morphine, le principal alcaloïde issu du pavot à opium.
Elle est utilisée à des fins médicales, mais surtout de manière illégale dans des cadres d'utilisations récréatives. La tolérance à l'héroïne est importante, et son usage chronique entraîne une très forte dépendance physique (syndrome de sevrage).
L'héroïne est une substance contrôlée au niveau international. Elle figure sur les tableaux I et IV de la Convention unique sur les stupéfiants.
 Habitudes de consommation

L’héroïne se présente sous forme de poudre brune, rarement blanche. Elle est coupée de manière variable (souvent 90 % à 95 %4) parfois avec d’autres produits psychoactifs (cocaïne par exemple) ou non, voire toxiques (caféine pour 86 % des échantillons, paracétamol pour 79 %12). La composition comme le degré de pureté sont très variables.

L’héroïne peut se consommer par :

    insufflation (sniff)
    injection intraveineuse, l’effet apparaît en moins d’une minute et s’estompe au bout de 3 à 5 heures13 ;
    inhalation (fumée ou prisée), l’effet analgésique est alors dominant13 lors des premières prises. Rapidement l’effet psycho actif « apaisant » reste seul recherché.

On parle de « chasser le dragon » ou « faire un alu » : méthode consistant à inhaler les vapeurs d’héroïne, chauffée la plupart du temps sur une feuille d’aluminium par le dessous.


L’injection présente des risques accrus de surdose ou d’infections locales ou systémiques graves. L’héroïne a longtemps été associée à l’injection intraveineuse du fait des ravages sanitaires qu’avait provoqué ce mode de consommation dans les années 1970. L'utilisation des traitements de substitutions comme le Subutex® (buprénorphine) et la méthadone et les campagnes de prévention et d’information sur cet usage qui permettait la transmission d’un certain nombre d’infections via les échanges de seringues (sida, hépatites B et C), ont fait considérablement baisser ce mode de consommation, au point qu’il est considéré comme minoritaire dans les pays occidentaux14.

Si les risques de transmission infectieuse sont considérablement réduits par la consommation en inhalation prisée, ils restent présents du fait de l’échange des pailles qui transportent le même type d’infections, la tuberculose en plus.

L’héroïne peut être consommée en « descente » de la cocaïne (c’est-à-dire après) pour atténuer les effets angoissants de la diminution de ce produit dans l’organisme ; et parfois en « speed-ball » (cocaïne avec héroïne) afin de compenser les effets dépresseurs de l’héroïne par les effets stimulants de la cocaïne
 Effets et conséquences

Du fait de leur structure moléculaire relativement proche des endorphines produites par l’organisme, les métabolites de la substance vont se lier au récepteur opiacé-µ. Par ressemblance, les opiacés vont donc se substituer aux endorphines dans les récepteurs, entraînant une euphorie, une analgésie et des effets anxiolytiques.

L’utilisation répétée de la diacétylmorphine aboutit à un certain nombre de changements physiologiques, y compris une diminution des récepteurs opiacés disponibles.

4 à 24 h après la dernière prise de diacétylmorphine les récepteurs sont toujours occupés par les opiacés, mais les effets de la substance perdent en intensité. Les récepteurs ne sont alors plus disponibles pour lier les endorphines, ce qui entraîne des conséquences graves et des effets inverses de ceux recherchés. C’est ce processus qui est responsable de l’accoutumance et de la dépendance physique, où le corps ayant réduit sa production d’endorphines présente des symptômes physiques de manque de cette substance, appelé le syndrome de sevrage aux opiacés. Ce syndrome entraîne des symptômes extrêmement inconfortables, comme la douleur, l’anxiété, l’insomnie et des spasmes musculaires.

Du fait, de son fort caractère analgésique, elle peut masquer les douleurs dues aux infections.

En cas de surdose, l’héroïne peut entraîner la mort par dépression respiratoire. Le surdosage étant généralement accidentel et imputé à une dose trop concentrée9.
Effets psychiques

    flash, relaxation, apaisement13;
    euphorie13;
    extase;
    sensation d'éloignement et d'évasion face au monde réel[réf. nécessaire];
    apaisement de l'angoisse (anxiolytique).

Effets somatiques

    réchauffement ;
    analgésie ;
    myosis ;
    bradycardie ;
    Hypotension artérielle ;
    diminution de la libido.

Ces effets sont suivis d’un état de somnolence.
Effets à court terme

    problèmes gastro-intestinaux13 ;
    ralentissement du rythme cardiaque ;
    baisse de l’amplitude respiratoire13 ;
    contractions importantes de la pupille (myosis)9 ;
    action antitussive9 ;
    hypothermie ;
    démangeaisons.

Effets à moyen terme

    baisse de l’appétit pouvant entraîner des carences alimentaires voire des problèmes buccodentaires13 ;
    constipation13 et difficultés à uriner ;
    insomnies ;
    interruption des menstruations chez la femme ;
    courbatures.

Effets à long terme

    forte dépendance physique et psychique13 ;
    accoutumance acquise aux opiacés ;
    infections opportunistes du fait de l’état d’affaiblissement général13 ;
    trouble de l'humeur ;
    troubles anxieux ;
    apathie ;
    problèmes cutanés ;
    problèmes dentaires ;
    repli sur soi, isolement.

Dépendance

L’héroïne entraîne une forte accoutumance.

L’arrêt brutal d’héroïne peut provoquer un syndrome de sevrage autrement appelé manque.

La dépendance à l’héroïne peut, de nos jours, être traitée par des médicaments de substitution : méthadone ou buprénorphine (Subutex). Ces substituts sont des opioïdes synthétiques. Ils ralentissent l’apparition des symptômes de sevrage, les repoussant sans pour autant les supprimer. Les effets euphoriques de ces substances sont moindres et leur demi-vie (durée d’action) est plus grande que celle de l’héroïne, permettant ainsi une prise quotidienne unique. La substitution permet également de couper les patients toxicomanes du milieu de la drogue.

La finalité étant le sevrage définitif à court ou long terme en baissant les doses afin d’atténuer graduellement les symptômes de manque.

La prise d’héroïne par voie intraveineuse est considérée comme un mode d’administration addictogène : cela induit une alternance cyclique entre un effet euphorisant rapide et intense, et un état de manque.

L’addiction à l’héroïne est décrite par un processus en trois étapes16 :

    La lune de miel : L’usager consomme pour le plaisir. Sa consommation est considérée comme contrôlée. Une tolérance s’installe ainsi qu’une dépendance psychique.
    La gestion du manque : La dépendance physique apparaît. L’usager consomme pour éviter l’état de manque. Il développe souvent une polyconsommation de gestion du manque (consommation de benzodiazépines, alcool, etc.).
    La galère : Le manque est omniprésent. La dépendance est majeure avec des comportements de perte de contrôle. L’héroïnomane sera alors capable de tout pour financer sa consommation.
 Traitements de l’héroïnomanie
Articles détaillés : addiction, toxicomanie et sevrage (toxicologie).

Le traitement de la dépendance à l’héroïne est long et vise à obtenir l’abstinence. Il nécessite souvent une aide extérieure16.

La première phase de ce traitement passe par un sevrage où un traitement médical aide l’usager à supporter les symptômes du manque. Pour ce faire les usagers passent soit par un sevrage médicamenteux (mélange de différents médicaments visant à réduire les symptômes du manque) qui est proposé à ceux qui sont le moins "accros" à la substance et qui de ce fait durera moins longtemps, soit par un sevrage au subutex proposé à ceux qui ont eu un parcours plus long dans le cheminement de la toxicomanie, le produit de substitution est délivré par n'importe quel médecin, ce qui entraîne des dérives tel que le trafic de ce produit au marché noir.

Enfin il y a le traitement à la méthadone, produit de substitution beaucoup plus dur à se procurer que le subutex, car très contrôlée et difficile à obtenir. Pour suivre un traitement à la méthadone il faut obligatoirement passer par un centre spécialisé où l'usager devra suivre une procédure stricte passant par différents rendez-vous (en général avec un médecin, un psychologue, et un travailleur social) visant à établir le degré de sa dépendance et à mettre en place son traitement. En général les sevrages à la méthadone sont les plus longs, cela peut aller de quelques mois à quelques années, du fait de la puissante addiction due au produit. Il faut savoir que le manque physique de l'héroïne ne dure pas plus d'une semaine, celui du subutex le double et pour la méthadone il faut compter un mois voir deux.

Cette aide extérieure peut se manifester de différentes façons obligation de soins, début de prise en charge sanitaire via une structure de premier plan type site d’injection supervisée, mise en place d’un traitement de substitution, hospitalisation en cure de désintoxication voire post-cure.

Maladie D'Alzheimer


Alzheimer est une maladie neurodégénérative incurable du tissu cérébral qui entraîne la perte progressive et irréversible des fonctions mentales et notamment de la mémoire. Elle fut initialement décrite par le médecin allemand Alois Alzheimer (1864-1915).

Principale cause de démence chez les personnes âgées, elle touche environ 26 millions de personnes dans le monde en 2005 et pourrait en toucher quatre fois plus en 20501. Généralement diagnostiquée à partir de l'âge de 65 ans, les premiers signes de la maladie d'Alzheimer sont souvent confondus avec les aspects normaux de la sénescence ou d'autres pathologies neurologiques comme la démence vasculaire ce qui fit qu'elle fut sous-diagnostiquée jusque dans les années 1960.

Le diagnostic de la maladie repose essentiellement sur des tests neuropsychologiques et sur la mise en évidence d'une atrophie corticale qui touche d'abord le lobe temporal interne et notamment l'hippocampe, régions importantes pour la mémoire. Les premiers symptômes consistent en des pertes de souvenirs (amnésie) qui se manifestent initialement par des distractions mineures qui s'accentuent avec la progression de la maladie, tandis que les souvenirs plus anciens sont relativement préservés. L'atteinte neurologique s'étend par la suite aux cortex associatifs frontaux et temporo-pariétaux, se traduisant par des troubles cognitifs plus sévères (confusions, troubles de l'humeur et des émotions, des fonctions exécutives et du langage) allant jusqu'à la perte des fonctions autonomes et la mort. La vitesse et l'évolution de la maladie sont variables d'un individu à l'autre rendant difficile tout pronostic précis, ainsi l'espérance de vie varie de 3 à 8 ans selon l'âge du patient au moment du diagnostic2. Les changements psychologiques induits par la maladie influent sur les qualités humaines essentielles. Pour cette raison, la maladie d'Alzheimer est quelquefois décrite comme une maladie où les victimes subissent la perte de qualités qui forment l'essence de l'existence humaine.

En 2010, il n'existe pas de traitement efficace contre la progression de la maladie. Les interventions proposées sont principalement d'ordre palliatif et n'ont qu'un effet limité sur les symptômes. Étant donné la prévalence de la maladie, un important effort est mené par l'industrie pharmaceutique pour découvrir un médicament qui permettrait de stopper le processus neurodégénératif. La principale piste de recherche vise à s'attaquer aux plaques amyloïdes qui se forment entre les neurones au cours de la maladie et aux agrégats de protéines tau formant les dégénérescences neurofibrilaires à l'intérieur des neurones.

Bien que les causes exactes de la maladie d'Alzheimer restent encore mal connues, il est supposé que des facteurs génétiques et environnementaux contribuent à son apparition et à son développement. Des mutations génétiques ont été identifiées dans les cas familiaux à début précoce qui représentent moins de 5 % des patients atteints par la maladie d'Alzheimer. Pour la forme la plus courante, dite « sporadique », les allèles de plusieurs gènes (codant notamment pour l'apolipoprotéine E) augmentent le risque de développer la maladie. Alors que l'hygiène de vie joue un rôle avéré dans le risque d'apparition et de progression de la maladie, diverses études épidémiologiques et toxicologiques ont aussi mis en exergue des facteurs de risques environnementaux tels que la présence de métaux comme l'aluminium dans l'environnement, tout particulièrement sous forme hydrique3). De même, ont été soulevés le problème de l'exposition à des solvants ou aux champs électromagnétiques ou encore le contact avec les métaux lourds (notamment le mercure des amalgames dentaires).