lundi 23 avril 2012

Dimorphisme sexuel



d’après wikipedia Le dimorphisme sexuel est l'ensemble des différences morphologiques plus ou moins marquées entre les individus mâle et femelle d'une même espèce. Plus généralement, le dimorphisme sexuel peut porter :
§  sur des caractères sexuels primaires, par exemple les organes génitaux ;
§  sur des caractères sexuels secondaires, qui peuvent être morphologiques (taille, couleur du plumage ou du pelagepilosité...), physiologiques(métabolismeodeur...) ou comportementaux (parade nuptialechant de certains oiseaux, construction du nidsocialisation...).
L'origine évolutive de telles différences entre mâles et femelles d'une même espèce s'explique en général par la sélection sexuelle ou le conflit sexuel mais aussi par des pressions de sélection différentes liées à l'investissement parental.

Chez les êtres humains:

Le dimorphisme sexuel chez les humains a donné lieu à beaucoup de controverses, surtout en ce qui concerne la capacité intellectuelle et le genre psychologique.
S'agissant des caractères sexuels secondaires, on a l'impression qu'entre l'homme et la femme les différences sont nettes, et pourtant Homo sapiens n'a pas un niveau de dimorphisme sexuel élevé si on le compare avec un grand nombre d'autres espèces. La similarité de taille entre hommes et femmes est un bon exemple de la façon dont la nature ne fait pas souvent des séparations très nettes. Les courbes de croissance standard donnent une image assez exacte des différences de taille suivant le sexe : l'écart type est légèrement inférieur à 1[réf. nécessaire]. En 2000 les CDC (Centers for Disease Control) ont publié de nouvelles courbes pour les États-Unis2.
Par exemple, les masses corporelles des hommes comme des femmes sont distribuées de façon à peu près régulière. Aux États-Unis, la masse moyenne d'un homme adulte est de 78,5 kg, alors que la femme adulte pèse en moyenne 62 kg. Et pourtant l'écart-type de masse corporelle chez les hommes étant de 12,6 kg, il en résulte que 10 % des hommes adultes sont en fait plus légers que la moyenne des femmes.
Il existe aussi un dimorphisme quant à la quantité et à la répartition des poils sur le corps : les hommes possèdent plus de poils terminaux, surtout sur le visage, la poitrine, l'abdomen et le dos, et les femmes ont davantage de poils vellus3, qui se remarquent moins. Un tel fait peut être mis en relation avec lanéoténie chez les êtres humains, car les poils vellus sont une caractéristique juvénile.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire