lundi 27 août 2012

Test d'Ames


Le test d'Ames est un test biologique permettant de déterminer le potentiel mutagène d'un composé chimique. Les cancers étant souvent liés à des dommages causés dans l'ADN, ce test rapide et peu onéreux est donc utilisé afin d'estimer le potentiel cancérigène d'une substance. Le protocole fut décrit dans une série de publications au début des années 70 par Bruce Ames et son équipe de l'Université de Californie, Berkeley.
Le principe de ce test repose sur différentes souches bactériennes de Salmonella typhimurium portant des mutations dans les gènes nécessaires à la synthèse de l'histidine. Ainsi, celles-ci sont donc auxotrophes pour l'histidine et requièrent par conséquent un apport d'histidine pour se développer.
Le test permet donc d'évaluer la facilité que possède une substance à induire une réversion de la souche auxotrophe. Dans le cas d'une substance mutagène, on observe ainsi l'apparition de souche prototrophes, ne nécessitant plus d'histidine pour croître mais d'un milieu minimum seulement.

Un extrait de foie de rat (appelé S9 Mix) est ajouté afin de simuler l'effet du métabolisme. En effet, certains composés comme le benzopyrène une fois métabolisés induisent la formation de produits cancérigènes. Du S9 Mix de Hamster peut être utilisé pour entrainer la métabolisation de certains produits. Certains toxiques directs ne nécessitent cependant pas d'activation métabolique avec du S9 Mix. On peut alors le remplacer par du PBS.

Différentes souches de Salmonella typhimurium peuvent être utilisées pour ce test. Différents types de dommages à l'ADN peuvent ainsi être observé en fonction des souches. La souche TA98 qui est l'une des plus utilisée est plus sensible aux mutations qui affectent le cadre de lecture. La souche TA100 est une souche plus sensible aux mutations de substitutions.

Comme Salmonella est un organisme procaryote, il ne représente pas un modèle parfait pour l'Homme. Un modèle in vitro plus adapté a été créé pour les cellules eucaryotes, sur des cellules de levures par exemple.

Virus

 

Virus

Les virus sont extrêmement petits agents infectieux qui envahissent les cellules de tous types. Une fois à l'intérieur d'une autre cellule, les virus deviennent pirates de l'air, en utilisant des machines les cellules à produire plus de virus. Si les virus constituent les organismes vivants ou simplement des conglomérats de molécules a été une source de débat depuis de nombreuses années.

Sont-ils vivants?

L'une des caractéristiques fondamentales de la vie est la capacité de se reproduire. Si les virus ont cette capacité est essentielle à un débat sur leur statut êtres vivants. Certains prétendent que puisque les virus ne peuvent se reproduire de façon indépendante, ils ne sont pas vivants. Toutefois, comme les virus, il ya quelques procaryotes qui sont des parasites obligatoires et ne peuvent pas se reproduire sans un hôte. Mais ces procaryotes montrer une autre caractéristique de la vie que les virus manque: la croissance. Une fois assemblé, un virus ne modifie pas la taille ou la composition chimique. Ils n'ont pas les machines de production d'énergie à conduire des processus biologiques. Cela les rend radicalement différent de tout autre organisme connu.
Les virus ne montrent cependant certaines caractéristiques des êtres vivants. Ils sont constitués de protéines et des glycoprotéines telles cellules sont. Ils contiennent l'information génétique nécessaire pour produire plus de virus sous la forme d'ADN ou d'ARN. Ils évoluent pour s'adapter à leurs hôtes. Ainsi, alors qu'il est douteux virus sont vraiment vivants, ils sont évidemment très similaire pour les organismes vivants.

Diversité Virus

Il ya une plus grande diversité parmi les virus que chez tous les groupes d'organismes vivants combinées. Les nouvelles variétés sont constamment décrits. Il serait presque impossible de décrire tous les groupes de virus et de leurs caractéristiques brièvement. Au lieu de cela, nous nous pencherons sur les caractéristiques communes à tous les virus, tels que leur structure fondamentale et le cycle réplicatif général. Ensuite, nous allons discuter des caractéristiques utilisées pour classer les nouveaux virus, tels que la forme et la forme de matériel génétique.

mardi 21 août 2012

Conseils Alimentaires pour la musculation

 

1/ Conseils alimentaires pour la musculation

Si vous voulez concrétiser vos entrainements ne mettez pas de côté la diététique, voici 8 erreurs à ne pas commettre :

1/ La suralimentation :

Elle permet de stocker les calories excédentaires sous forme de graisse.
Si vous êtes trop gros, mangez moins !
Le simple fait d'avaler moins de nourriture vous fera perdre du poids.

Par ailleurs, il convient de manger des quantités précises de protéines, de glucides et de lipides, ce qui passe par une prise de conscience des nutriments.
"Lisez les étiquettes des produits que vous achetez".

Le consensus est clair :

D'une part, des protéines pour ne pas perdre de muscle, d'autre part, des glucides de qualité (féculents) pour préserver l'énergie.
Le plus important, éliminer au maximum les lipides (graisses), c'est la raison du problème.


2/ Alimentation insuffisante :

La sous-alimentation est aussi néfaste. Physiologiquement il est impossible de faire du muscle si l'on ne fournit pas à l'organisme les nutriments adéquats.
La construction musculaire requiert de grandes quantités de protéines, de sucres et même de graisse. l'astuce est d'équilibrer ces apports car il faut absorber
assez d'aliments de qualité pour que les muscles grossissent, par contre l'excès devient graisse ou tissus adipeux.
L'essentiel est de manger sain, c'est à dire privilégier les aliments à forte densité nutritionnelle contenant peu ou pas de graisse.

Un pratiquant de musculation assidu doit consommer tous ces nutriments pour son métabolisme ainsi que pour son accroissement musculaire.


3/ Insuffisance de protéine :


Les protéines sont le nutriment fondamental pour la construction et reconstitution du muscle.

Le tout est d'avoir recours uniquement à des protéines maigres. La viande, le poisson, la volaille, les laitages sont autant de sources protidique de base, qui sont aussi riches en lipides.
Aujourd'hui, on se soucie des inconvénients avec des conséquences alarmantes comme l'obstruction des artères (infarctus) et des taux astronomiques de cholestérol chez les gros consommateurs de protéines.

"Limitez-vous à prendre entre 2,2 et 3,3g/jour de protéines par kilo de poids de corps."

Vous les trouvez dans des aliments sains comme le lait écrémé, les blancs d'œufs, le poisson (Empereur, Grenadier, Sabre ...), la volaille sans peau et le bœuf dégraissé.


4/ Ne pas cuisiner soi-même :

Pour vraiment réussir en diététique, il faut être capable de réaliser ses propres menus.

- Pourquoi dépendre de quiconque pour assurer ces repas nutritifs qui sont le complément nécessaire à votre réussite sportive ?

Il faut non seulement se mettre à cuisiner, mais aussi être capable de confectionner toutes sortes de mets originaux.
Une bonne dose d'imagination est primordiale pour accommoder des aliments bons pour la santé.

- Comment parvenir à la maitrise du plat ?

En lisant des livres de recettes allégées ou en recherchant sur GOOGLE.

Comme ça vous impressionnerez vos proches en leur servant un plat savoureux allégé en graisses !


5/ Ne pas tenir un carnet alimentaire :

La plupart des culturistes notent quotidiennement tout ce qu'ils mangent ainsi que l'heure de chaque prise alimentaire.
Tout est consigné dans un carnet  qui leur permet d'assurer un suivi de leurs progrès nutritionnels.

Plutôt que de tenir ce carnet, commencez donc par rassembler des données alimentaires !

Pour savoir quoi manger et pour quelle quantité afin de ne pas dépasser les besoins journaliers,
vous constaterez qu'un bon guide des calories vous sera d'un grand secours.
Le calcul n'est pas une corvée, c'est la base essentielle de l'alimentation pour réussir à se forger un corps.

Les tableaux de valeurs énergétiques vous donnent le taux de calories, de glucides, protides et lipides d'un aliment pour 100g (voir en conclusion).


6/ Trop de graisse et de sucre :

Ce sont les deux démons de la nutrition.
- Les graisses sont les nutriments les plus denses en calories (9 calories par gramme).
Elles sont difficiles à digérer et constituent la matière première du stockage dans l'organisme.
Une certaine quantité de lipides est indispensable pour assurer la fonction cérébrale et d'autres fonctions physiques,
mais elle est minime et peut être fournie par une alimentation allégée.
- L'excès de sucre est converti en graisse  dans le corps. Soyez un acheteur averti, un produit "allégé en matières grasses" peut regorger de sucres.
En quantité excessives, le sucre peut être transformé rapidement en tissu adipeux.
Bon nombre de boissons de l'effort et barres nutritionnelles sont bourrées de sucre.

L'apport en lipides ne devra pas excéder environ 15% de la consommation calorique totale.


7/ Ne pas boire assez d'eau :

Nous savons que l'eau représente les 3/4 du poids du corps et que nous devrions en boire beaucoup tout au long de la journée.
Elle assure le transport des nutriments et des déchets, si l'on boit abondamment, elle "nettoie" notre organisme.
Il faut donc que celui-ci soit hydraté continuellement et régulièrement, ce renflouement en eau assurant la régénération des cellules.

Buvez au moins 1L5 d'eau tous les jours.


8/ Faire des repas déséquilibrés :

Notre monde est marqué par le déséquilibre et le mode d'alimentation ne fait pas exception.
Un régime "équilibré" au sens où l'entendent les nutritionnistes n'est pas tout à fait le même qu'un régime de sportif.
Pour vos muscles la composition optimale est la suivante : protéines maigres, glucides en amidon et fibres, quantité infime de graisses et pas de sucre.
Les répartitions de ces constituants varient selon les individus.

Certains réagissent fortement aux glucides
et doivent en limiter la quantité au maximum sous peine d'afficher un
physique ballonné et bouffi.
Inversement,
une alimentation riche en pomme de terre , en pate et en riz réussit très bien à d'autres.
La façon dont le corps dégrade la nourriture est particulière chez chaque personne. Il faut déterminer l'effet des aliments sur votre corps.
Voici une règle de répartition équilibrée :

- 50% des calories viennent  des glucides
- 35% des protéines
- 15% des lipides
Un suivi rigoureux de ce ratio 50/35/15 permettra de moduler le cas échéant, l'objectif étant du muscle et de perdre du gras.

Comment parvenir à un équilibre réaliste
sans être obligé de se servir constamment d'un pèse-personne, de tableaux de calories et d'une calculatrice
?

vendredi 3 août 2012

Dépendance au tabac


La nicotine est généralement considérée comme le principal composant responsable des propriétés addictives du tabac. Cela pourrait changer. Une équipe [1] du Centre National de la Recherche Scientifique, du Collège de France et de l’INSERM a montré que d’autres composés du tabac comme les inhibiteurs de monoamine oxydases (IMAO) s’avèrent indispensables pour révéler le pouvoir addictif de la nicotine. Ces travaux, dont les résultats viennent d’être publiés dans le Journal of Neurosciences, montre en fait qu’un récepteur spécifique (5-HT1A) protège des effets de la nicotine mais que les IMAO permettent de lever cette protection.

Utilisateurs de patch : 80 % de rechute

Cette découverte est d’autant plus importante qu’elle pourrait expliquer pourquoi les substituts à la nicotine, utilisés dans le sevrage tabagique, sont inefficaces à long terme. On estime en effet que 80% des utilisateurs de patchs à la nicotine finissent par recommencer à fumer. Ainsi chez les candidats à l’arrêt du tabac, les chewing-gums, tout comme les patchs, sont efficaces au début du traitement, tant que les effets des IMAO persistent. Par contre, après quelques semaines de sevrage, le récepteur 5-HT1A redevient fonctionnel. La nicotine seule ne suffit plus alors à combler le manque chez le patient.

Vers une nouvelle thérapie de sevrage

Selon Jean Pol Tassin (INSERM), qui a dirigé l’équipe, "ces travaux pourraient contribuer à améliorer les approches de traitement de la dépendance à la nicotine. Une nouvelle composition alliant la nicotine et des produits bloquant la protection naturelle due aux récepteurs 5-HT1A serait efficace comme substitut au tabac. Ceci pourrait être utilisé dans une nouvelle stratégie dans la thérapie du sevrage".

[1]
- CNRS/UMR 7148, Collège de France
- UPMC Université Pierre et Marie Curie
- INSERM, UMR S893/Equipe 9, Faculté de Médecine Mierre et Marie Curie, Site Saint-Antoine
Source : Agence pour le développement de l’information technologique (Adit)
Pour en savoir plus :
A lire sur Science.gouv : Les cigarettes "légères" sont plus toxiques que les autres