mardi 24 avril 2012

Pompe Sodium Potassium



La pompe sodium-potassium ou Na+-K+ ATPase est une enzyme transmembranaire dont l'activité enzymatique utilise l'énergie issue de la dégradation de l'ATP en ADP et phosphate inorganique pour transporter des ions potassium et sodium contre leur gradient de concentration. Elle joue un rôle dans le maintien du potentiel de repos des cellules nerveuses, musculaires et cardiaques. La pompe permet d'échanger les ions sodium (Na+) issus du milieu intracellulaire avec les ions potassium K+ issus du milieu extracellulaire dans un rapport précis (3 Na+/2 K+). Cette pompe est responsable du rétablissement de l'équilibre initial après un potentiel d'action.



Échangeurs


Les deux principaux échangeurs sont Na+/Ca2+ et Na+/H+ .
  • Echangeur Na+/Ca2+ : L'échangeur Na+/Ca2+ de la membrane plasmique assure un échange bidirectionnel d'ions Na+ et Ca2+ : dans le mode habituel il assure la sortie d'un ion Ca2+ contre l'entrée de trois ions Na+ et dans le mode inverse, c'est-à-dire lorsque la concentration de Na+ intracellulaire s'élève, il assure le transfert en sens opposé, c'est-à-dire la sortie de Na+ et l'entrée de Ca2+ . Le mode de fonctionnement décrit ci-dessus correspond à ce qui se passe au niveau cardiaque, mais cet échangeur est présent dans d'autres tissus  comme la fibre musculaire lisse, les neurones, le segment externe des cônes (rétine) où la stchiométrie de l'échange peut être différente de celle du coeur.
  • Echangeur Na+/H+ : il assure un échange électroneutre : entrée d'un ion Na+ dans la cellule et sortie d'un proton. Son rôle est de réguler le pH intracellulaire en s'opposant à l'acidification. L'amiloride, à doses élevées, l'inhibe.
L'échangeur Na+/H+ joue un rôle important au niveau du myocarde car, lors d'une ischémie, le pH intracellulaire s'abaisse; lors de la reperfusion, il remonte par activation de l'échangeur Na+/H+. Cette activation augmente l'entrée du Na+ dans la cellule, ce qui déclenche secondairement la mise en route de l'échangeur Na+/Ca2+ qui fait sortir le sodium et entrer le calcium, ce dernier pouvant être à l'origine des altérations cellulaires. Des tentatives pharmacologiques d'inhibition de l'échangeur Na+/H+ par l'amiloride à doses élevées ont été faites.

Co-transporteurs


Les co-transports Na+/acide aminé, Na+/glucose, Na+/Cl, Na+/K+-2Cl-, Na+/médiateurs permettent l'entrée dans la cellule de diverses molécules nécessaires à son fonctionnement.
En définitive, c'est le gradient Na+ extra et intracellulaire créé par la pompe Na+/K+-ATPase qui permet au Na+ d'avoir autant d'importance biologique.

Transport actif primaire : Na+/ K+-ATPase

La sortie du sodium hors de la cellule est assurée par la pompe Na+/K+-ATPase. Elle fait sortir trois ions sodium et entrer deux ions potassium, c'est une pompe électrogénique assurant la polarisation cellulaire, c'est-à-dire la création d'une différence de potentiel entre l'intérieur de la cellule et le milieu extracellulaire.
La pompe fonctionne grâce à l'ATP synthétisé par les mitochondries au cours de la respiration cellulaire. Elle est inhibée par la digoxine, ce qui entraîne une élévation de la concentration de sodium intracellulaire et l'activation de l'échange Na+/Ca2+, favorisant l'entrée de calcium

Alcoolisme et Ces effets pathologique

d'aprés la définition de wikipedia L'alcoolisme est l'addiction à l'alcool (éthanol) contenu dans les boissons alcoolisées, précisément l'absence du sentiment de satiété "j'ai assez bu". L'Organisation mondiale de la santé (OMS) reconnaît l'alcoolisme comme une maladie et le définit comme des « troubles mentaux et troubles du comportement » liés à l'utilisation d'alcool[1].
Cette perte de contrôle s'accompagne généralement d'une dépendance physique caractérisée par un syndrome de sevrage à l'arrêt de la consommation (pharmacodépendance), une dépendance psychique, ainsi qu'unetolérance (nécessité d'augmenter les doses pour obtenir le même effet).
La progression dans le temps est l'une des caractéristiques majeures de cette addiction. L'usage sans dommage (appelé usage simple) précède l'usage à risque et l'usage nocif (sans dépendance), puis enfin la dépendance. L'alcool est une substance psychoactive à l'origine de cette dépendance mais elle est également une substance toxique induisant des effets néfastes sur la santé. L'alcoolodépendance est à l'origine de dommages physiques, psychiques et sociaux.
 et d'apres futura-science :
L'excès d'alcool est toxique pour le foie

Une consommation chronique d'alcool peut entraîner des perturbations hépatiques telles qu'une stéatose, caractérisée par une surcharge enlipides, une hépatite alcoolique ou une cirrhose. L'ensemble de cespathologies constitue les maladies alcooliques du foie. La malnutrition, tout comme le surpoids, semblent favoriser ces pathologies hépatiques. Environ 9 000 décès par cirrhose alcoolique ont été recensés en France en 1998.La plupart des cirrhoses sont diagnostiquées vers l'âge de 50 ans chez l'homme. La durée d'intoxication nécessaire pour développer une cirrhose est estimée à au moins 10 ans chez les femmes et au moins 15 ans chez les hommes, pour des doses quotidiennes plus faibles chez la femme : d'après les études, le risque de développer une cirrhose devient important (risque multiplié par 3 ou 4) à partir de 30g d'alcool par jour chez la femme et 50g d'alcool par jour chez l'homme. Après le diagnostic d'une cirrhose, 40 à 80% des patients décèdent dans les 5 ans. La transplantation hépatique reste l'ultime recours en cas de cirrhose alcoolique sévère.

L'excès d'alcool provoque des cancers

C'est aujourd'hui bien démontré : les gros consommateurs présentent plus de risque de développer un cancer des voies aérodigestives supérieures (bouche, pharynx, œsophage et larynx) que ceux qui ne consomment pas ou peu d'alcool. Selon la quantité d'alcool ingérée chaque jour, le risque est entre 2 et 6 fois plus important. L'alcool et le tabac forment un redoutable cocktail aux effets particulièrement néfastes. Consommés conjointement, ils augmentent nettement le risque de survenue des cancers des voies aérodigestives. Comparés à ceux qui ne boivent pas d'alcool et ne fument pas de tabac, les consommateurs de plus de 45g d'alcool par jour ont deux fois plus de risque de développer un cancer de la cavité buccale et du pharynx. Ce risque est multiplié par 15 si, de surcroît, ils fument chaque jour plus de 40 cigarettes. De même, les personnes qui boivent et fument beaucoup ont un risque de développer un cancer de l'œsophage multiplié par 44.

Le cancer du foie peut aussi se déclarer suite à une consommation excessive d'alcool. Ce type de cancer n'apparaît que chez les patients ayant d'abord développé une cirrhose. Pour ces patients cirrhotiques, et en particulier pour ceux ayant été infectés par le virus de l'hépatite B ou C, la probabilité d'être atteints d'un cancer du foie dans les cinq années qui suivent est estimée à 15-20%.

Certaines études soulignent la probable relation entre une consommation chronique d'alcool et le risque de développer un cancer du sein chez la femme. Au-delà de 10g d'alcool par jour, ce risque semble augmenter de 10% tous les 10g supplémentaires d'alcool consommés.

Les effets de l'alcool sur le système nerveux

Les changements de comportement lors d'une prise d'alcool varient en fonction de la dose d'éthanol ingérée : effet psychostimulant si l'alcoolémie - l'alcoolémie est le taux d'alcool dans le sang. Elle s'exprime en gramme d'alcool par litre de sang - ne dépasse pas 0,5g par litre de sang, effet sédatif au-delà. L'effet psychostimulant s'accompagne d'une désinhibition : les tâches cognitives sont exécutées plus rapidement, avec une sensation de facilité, mais avec un taux d'erreur accru. Cet effet désinhibiteur peut engendrer des comportements de prise de risque, au volant d'une voiture par exemple. A long terme, la consommation d'alcool entraîne des troubles qui ne sont pas directement liés au taux d'éthanol dans le sang. Des troubles cognitifs sont fréquemment observés chez plus de 50% des consommateurs excessifs.
Ces troubles affectent la mémoire, les capacités visuomotrices et perceptives, les praxies (adaptation des mouvements au but visé), l'abstraction ou les capacités d'élaboration. Ces symptômes peuvent persister après le sevrage, pendant plusieurs mois, voire plusieurs années. Plus grave, l'encéphalopathie de Wernicke, surtout quand elle évolue ensyndrome de Korsakoff (troubles importants de la mémoire, fabulation, fausses reconnaissances), se traduit par un état confusionnel, des troubles visuels et des problèmes dans la coordination des mouvements. Le cortexfrontal, une région cérébrale impliquée dans la réalisation des tâches cognitives, est particulièrement sensible aux effets de l'alcool. Il n'existe pas de mécanisme unique expliquant la neurotoxicité du produit. Toutefois, il est certain que l'éthanol, lui-même, est neurotoxique : à fortes doses, il perturbe les mécanismes de transmission de l'information nerveuse. Il peut même détruire les neurones. Mais l'alcool agit aussi de manière indirecte. Par exemple, il peut induire une carence en vitamine B1 (thiamine), responsable du syndrome de Wernicke-Korsakoff

lundi 23 avril 2012

Dimorphisme sexuel



d’après wikipedia Le dimorphisme sexuel est l'ensemble des différences morphologiques plus ou moins marquées entre les individus mâle et femelle d'une même espèce. Plus généralement, le dimorphisme sexuel peut porter :
§  sur des caractères sexuels primaires, par exemple les organes génitaux ;
§  sur des caractères sexuels secondaires, qui peuvent être morphologiques (taille, couleur du plumage ou du pelagepilosité...), physiologiques(métabolismeodeur...) ou comportementaux (parade nuptialechant de certains oiseaux, construction du nidsocialisation...).
L'origine évolutive de telles différences entre mâles et femelles d'une même espèce s'explique en général par la sélection sexuelle ou le conflit sexuel mais aussi par des pressions de sélection différentes liées à l'investissement parental.

Chez les êtres humains:

Le dimorphisme sexuel chez les humains a donné lieu à beaucoup de controverses, surtout en ce qui concerne la capacité intellectuelle et le genre psychologique.
S'agissant des caractères sexuels secondaires, on a l'impression qu'entre l'homme et la femme les différences sont nettes, et pourtant Homo sapiens n'a pas un niveau de dimorphisme sexuel élevé si on le compare avec un grand nombre d'autres espèces. La similarité de taille entre hommes et femmes est un bon exemple de la façon dont la nature ne fait pas souvent des séparations très nettes. Les courbes de croissance standard donnent une image assez exacte des différences de taille suivant le sexe : l'écart type est légèrement inférieur à 1[réf. nécessaire]. En 2000 les CDC (Centers for Disease Control) ont publié de nouvelles courbes pour les États-Unis2.
Par exemple, les masses corporelles des hommes comme des femmes sont distribuées de façon à peu près régulière. Aux États-Unis, la masse moyenne d'un homme adulte est de 78,5 kg, alors que la femme adulte pèse en moyenne 62 kg. Et pourtant l'écart-type de masse corporelle chez les hommes étant de 12,6 kg, il en résulte que 10 % des hommes adultes sont en fait plus légers que la moyenne des femmes.
Il existe aussi un dimorphisme quant à la quantité et à la répartition des poils sur le corps : les hommes possèdent plus de poils terminaux, surtout sur le visage, la poitrine, l'abdomen et le dos, et les femmes ont davantage de poils vellus3, qui se remarquent moins. Un tel fait peut être mis en relation avec lanéoténie chez les êtres humains, car les poils vellus sont une caractéristique juvénile.

Effet de morphine

c'est quoi la morphine:
Morphine

D’après wikipedia La morphine (du grec ΜορφεύςMorphée dieu du sommeil et des rêves) est un alcaloïde de l'opium utilisé comme médicament contre la douleur(analgésique). Découverte en 1804, sa nature chimique et son usage pharmaceutique furent établis dans les années suivantes par l'AllemandFriedrich Wilhelm Sertürner. Son emploi en tant que drogue au début du xxe siècle posa de nombreux problèmes dus à la dépendance qu'elle induit. Aussi est-elle listée comme stupéfiant au niveau international.
Principal alcaloïde issu du pavot somnifère, la morphine est considérée comme la référence à laquelle sont comparés tous les autres analgésiques en termes d'efficacité. Elle est le plus souvent utilisée sous la forme d'un sel, de sulfate ou de chlorhydrate, d'efficacités identiques. À ce jour, la morphine est le médicament analgésique le plus efficace pour soulager divers types de douleur physique
A dose thérapeutique, environ 10 mg par injection intraveineuse ou intramusculaire, la morphine a, outre son effet analgésique, de nombreux effets.

Effet analgésique

d'apres pharmacorama :
L'analgésie est le principal effet de la morphine qui calme la plupart des syndromes douloureux.
  1. Elle augmente le seuil de perception de la douleur :
    La sensibilité aux stimuli nociceptifs (électriques, chimiques, mécaniques) est diminuée d'une manière spécifique. Il y a diminution des perceptions douloureuses sans modification des autres perceptions : vision, audition, toucher.
  2. Elle modifie la perception douloureuse :
    Pour certains malades, la douleur est toujours présente, mais la morphine entraîne un certain détachement vis-à-vis d'elle.
  3. Elle diminue les réactions à la douleur :
    • objectivables : cris, gémissements
    • subjectives : appréhension, interprétation.
  4. L'action analgésique de la morphine après administration parentérale systémique dure de 4 à 6 heures et résulte de son action à plusieurs niveaux : cérébral, médullaire, périphérique Cette action périphérique est facile à mettre en évidence : la morphine administrée localement par voie intra-articulaire, dans le genou par exemple, entraîne une analgésie localisée.


Le Miracle de La Vie


La question de la signification de la vie est inévitablement soulevée par toute personne qui mûrit dans son développement, se déplaçant du stade instinctif réflexe à celui vraiment humain, où l'intellect commence à dominer dans le choix de sa vie et de son mode de conduite.
Beaucoup de philosophes ont torturé leurs cerveaux sur cette question. Mais la plupart d'entre eux ne pouvaient pas comprendre la véritable philosophie de Dieu, pendant que des conceptions perverties créées par de nombreuses sectes ne pouvaient pas les satisfaire. En conséquence la question au sujet de la signification de la vie humaine "a été déclarée" par beaucoup de philosophes, être une "pseudo-question", c.-à-d. celle qui ne peut pas être répondue par sa propre nature. Ce concept athée présumait, en fait, que l'homme n'est pas dramatiquement différent des animaux et que l'existence objective de l'homme sur Terre est juste… la reproduction, assurer la survie de la race humaine et la création de richesses matérielles pour les descendants. Par conséquent, aucun effort spirituel n'est nécessaire, et l’éthique en rapport avec les autres êtres vivants peut être négligée…
"Qu’est-ce que notre vie? — Un jeu… bien, mal — seulement un rêve… travail, honnêteté — justes des histoires de femmes…" Et le suicide "quand le moment vient" est le seul bon geste à poser pour ceux dignes de respect…
Mais la vérité est qu'il y a un sens à la vie humaine.
Il consiste au développement de la conscience: aussi bien qualitativement que quantitativement.
Le développement qualitatif consiste dans l’autoperfectionnement intellectuel et moral, aussi bien que dans le raffinement de la conscience. L'aspect quantitatif implique une augmentation directe de la quantité d'énergie raffinée de la conscience.
Ce dernier reflète, entre autres, le niveau de la soi-disantpuissance personnelle — la force psychoénergétique de la conscience d’un individu qui dépend de la quantité de son énergie, ou en d'autres termes sur la taille de l'âme.
Selon ce critère quantitatif, Dieu classifie les âmes en "petites" et "grandes" [7]. Mais indépendamment de cette classification, chacune d'elles peut posséder de la même façon des propriétés positives et négatives. Dieu appelle "petites" les âmes qui ont développé des propriétés négatives démoniaques; si en plus de cela elles ont accumulé une quantité significative de puissance personnelle, elles sont considérées diaboliques, ou des diables. Elles peuvent être rencontrées sous la forme incarnée ou non incarnée. Leur demeure est l’enfer quand elles sont dans l'état non incarné. Quand elles obtiennent une incarnation, cela a lieu dans des conditions horribles, où elles expérimenteront les résultats de leur mauvais karma (le destin qu'elles ont créé pour elles-mêmes). De cette façon Dieu suggère qu'elles éprouvent ce qu’est la douleur, qu'elles ont elles-même causé à d'autres êtres vivants. Il fait cela afin de les aider à devenir meilleurs, les invitant à penser à leurs manières, au sujet de la signification de la vie humaine, au sujet de Dieu et le Chemin menant à Lui…
Mais ceux qui se développent dans la bonne direction se précipitent dans l'étreinte de leur Bien-aimé Créateur; leurs vies deviennent remplies de plus en plus de bonheur Divin et d'exultation d'Amour Divin.
Ainsi, qu’est-ce que Dieu veut que l'on devienne, spécifiquement?



Danaus plexippus (Le Monarque)



Le Monarque (Danaus plexippus) est un insecte lépidoptère de la famille des Nymphalidae, de la sous-famille des Danainae et du genre Danaus.
C'est un papillon migrateur qui est célèbre en Amérique car il y migre en groupes de millions d'individus sur plus de 4 000 kilomètres1, deux fois par an, d'août à octobre vers le sud (surtout au Mexique), et au printemps vers le nord.

Phéromone et comportement sexuel

Dans le genre Danaus, tous les mâles présentent une paire de pinceaux d'androconies éversibles à l'extrémité abdominale (corema). Ces androconies secrètent une phéromone de cour mâle, la danaidone (2,3-dihydro-7-methyl-1H-pyrrolizine-1-one) ou des analogues aldéhydes. Les androconies sont déployés en vol devant les antennes de la femelle pour inciter celle-ci à se poser et à s'accoupler.
L'origine de ces alcaloïdes pyrrolizidiniques (PA) dans les androconies est assez étrange. Les larves de Danaus s'alimentent sur des Asclepias très toxiques, mais qui ne contiennent pas de PA. Ce sont les mâles adultes qui visitent des plantes à PA (Boraginaceae ou Fabaceae) pour séquestrer les alcaloïdes précurseurs de leurs phéromones: un mâle élevé en serre sans avoir accès à ces plantes est totalement incapable de s'accoupler. La phase finale de la biosynthèse de la phéromone se produit lorsque le mâle introduit ses androconies dans les poches qu'il possède au recto de ses ailes postérieures.
Ces alcaloïdes sont des substances extrèmement toxiques, leur accumulation dans des organes de séduction renforce probablement leur fonction défensive vis-àvis d'éventuels prédateurs (l'hémolymphe des adultes contient également des PA, mais aussi des cardénolides qui proviennent de l'alimentation larvaire). L'utilisation de substances défensives comme aphrodisiaques se retrouve dans d'autres familles de Lépidoptères (Arctiidae).
Contrairement aux autres espèces (notamment Danaus gilippus qui vit à Grenade et à la Barbade), les mâles de D. plexippus possèdent des androconies abdominales et des poches alaires, mais ne sécrètent aucun alcaloïde phéromonal. Les mâles visitent cependant des plantes à PA et séquestrent des alcaloïdes qu'on retrouve dans leur hémolymphe. Lors de la cour, on observe dans 33% des cas un déploiement d'androconies devant la femelle qui semble inciter celle-ci à se poser. Le stimulus efficace est donc inconnu chez D. plexippus, peut-être s'agit il simplement d'une stimulation tactile et visuelle.
De nombreux travaux ont été consacrés à ce type de comportement, chez les Danainae et les Arctiidae notamment. Plusieurs revues bibliographiques sont disponibles: Boppré M., 1984, in The Biology of Butterflies (R.I. Vane-Wright & P.R. Ackery eds.), Academic Press, London, p. 259-275 ; Fitzpatrick S.M. & McNeil J.N., 1988, Mem. entomol. Soc. Can., 146: 131-151 ; Birch M.C., Poppy G.M. & Baker T.C., 1990, Annu. Rev. Entomol., 35: 25-38.


la biologie moléculaire


Définition


L


a  biologie  moléculaire  est  une  discipline  scientifique  au  croisement  de  la génétique  et  de  la  
biochimie,  dont  l'objet  est  la  compréhension  des mécanismes  de fonctionnement de la cellule au niveau moléculaire. Le terme « biologie moléculaire », utilisé la première fois en 1938 par Warren Weaver, désigne également l'ensemble des techniques  de  manipulation  d'acides  nucléiques  (ADN,  ARN),  appelées  aussi techniques de génie génétique.
D'apres wikipedia La biologie moléculaire est apparue dans les années 1930, le terme n'ayant cependant été inventé qu'en 1938 par Warren Weaver. Warren Weaver était à l'époque directeur des Sciences Naturelles pour la Fondation Rockefeller et pensait que la biologie était sur le point de vivre une période de changements significatifs étant données les avancées récentes dans les domaines tels que ladiffractométrie de rayons X. Il a donc investi des sommes importantes provenant de l'Institut Rockefeller dans les domaines biologiques.
La double hélice d’ADN

La découverte de la structure de l’ADN bouleverse l’étude des phénomènes biologiques en introduisant la dimension molé-
culaire. Proposée par Watson et Crick en 1953, elle est obtenue non seulement à partir de l’interprétation de clichés de diffraction
des rayons X réalisées par Franklin, mais aussi des travaux d’Erwin Chargaff (qui avaient montré que pour toute molécule
d’ADN, le nombre de molécules d’adénine est égal au nombre de molécules de thymine, et que celui de cytosine est égal à celui
de guanine) et enfin d’analyses en microscopie électronique, qui avaient montré que le diamètre de la molécule d’ADN est de 20
Å, ce qui suggérait que cette molécule comportait deux chaînes de désoxyribose-phosphate. Les deux points fondamentaux de la
structure sont les suivants:

– les bases ou nucléotides (A,T,C,G) s’organisent en pairs A-T et G-C
– Cet appariement permet un enroulement quasi-parfait en hélice droite des deux chaînes sucre-phosphate qui portent ces
nucléotides; L’hélice possède un pas d’environ 10 paires de bases, qui sont espacées de 3.4 Å, donc le pas vaut environ 3.4
nm.

La structure est stabiliée par l’interaction (liaisons hydrogène) entre les bases et l’empilement successif des paires de nucléo-
tides le long de la double-hélice ("stacking" du à des interactions hydrophobes).

DNA :
L'acide désoxyribonucléique (DNA), qui avec des protéines basiques ou histones forme les chromosomes, est le détenteur des informations biologiques. Sa replication permet la reproduction de l'espèce, sa transcription le fonctionnement cellulaire par l'intermédiaire de la synthèse de protéines, enzymes, transporteurs, récepteurs etc.
Les enzymes nécessaires à la synthèse du DNA à partir des molécules fournies par le milieu extérieur sont elles-mêmes synthétisées sous le contrôle du DNA, relayé par l'acide ribonucléique (RNA).
Les bactéries possèdent les deux acides nucléiques DNA et RNA, alors que les virus n'en possèdent qu'un, soit le DNA, soit le RNA.
Les constituants des acides ribonucléiques et désoxyribonucléiques sont une base purique (adénine, guanine) ou pyrimidique (cytosine, thymine, uracile), un sucre ou ose (soit le D-ribose, soit le D-déoxyribose) et une, deux ou trois molécules d'acide phosphorique. La base + le sucre constituent les ribonucléosides (adénosine, guanosine, cytidine et uridine) et les désoxyribonucléosides (désoxyadénosine, désoxyguanosine, désoxycytidine et désoxythymidine). Une fois phosphorylés, les nucléosides sont appelés ribonucléotides et désoxyribonucléotides (nous utilisons indifféremment les termes « désoxy » et « déoxy » désignés par la lettre d).


La biosynthèse du DNA et du RNA est un phénomène complexe mettant en jeu un grand nombre de réactions et aboutissant à des nucléotides formés d'un noyau purique ou pyrimidique et d'un sucre, ribose ou déoxyribose, lié à des groupes phosphates.


samedi 21 avril 2012

Paramecium (paramécie)


La paramécie (Paramecium) est un genre bien connu de protozoaire cilié, et est couramment étudié comme représentant type de ce groupe (en particulier P. caudatum). On les élevait autrefois sous forme d'infusoire pour les besoins scolaires (découverte des micro-organismes en sciences naturelles) ou pour nourrir les alevins de jeunes poissons (aquariophilie).
La taille de la cellule varie de 50 à 300 µm de long suivant les espèces.
La paramécie utilise des cils pour se déplacer et se nourrir. La ciliature somatique, qui recouvre la cellule et bat de façon synchronisée, lui permet de se déplacer. Une ciliature orale distincte couvre la grande invagination ventrale en forme d'entonnoir, le péristome, qui mène jusqu'au cytostome (la bouche). Elle se nourrit essentiellement de bactéries par phagocytose.
La paramécie vit isolée en eau douce, mais peut produire des biofilms quand sa nourriture est abondante (eutrophisation). Elle fait partie des « infusoires » des anciens auteurs, nom qui provient du fait qu'elle apparaît en grand nombre dans les infusions de végétaux (foins, thé, peaux de fruits, etc, rendant sa culture et son étude aisée.)



C'est Quoi La Biologie



Définition :


la biologie est la science des vivant (vie) au sens large ,la vie se présente sous tellement de formes et à des échelles si différentes que la biologie couvre un très large spectre, qui va du niveau moléculaire, en passant par celui de la cellule, puis de l'organisme, jusqu'au niveau de la population et de l'écosystème. Ces différents niveaux montrent que le domaine du vivant est fortement hiérarchisé et au fur et à mesure que la biologie progresse, elle se spécialise en de multiples domaines, tous plus ou moins liés aux autres.

Niveaux d'observation et disciplines: 


Niveau d'observationExempleDisciplines
moléculairemolécules biologiques : protéinesADNchimie organiquebiochimiebiologie moléculaire
microscopiquecomposants de la cellule (organites)biologie cellulairecytologie
cellulesorganismes unicellulairesmicrobiologie
organestissusphysiologiehistologie
macroscopiqueorganismesindividusbiologie des organismes, anatomieéthologie
populationnelcoloniespopulationsmétapopulationsbiologie des populationsgénétique des populations
spécifiqueespècetaxinomiephylogéographie, etc.
supra-spécifiquegroupes d'espècesécosystèmesévolution humainesystématiqueécologiephylogénie